Les mystères de l'identification 2
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Lors du précédent article, nous avons un peu, vous et moi, soulevé le voile passablement opaque qui recouvre les mystères de l'identification… Il nous faut, néanmoins, y revenir si nous voulons jouer d'une façon apparemment décontractée dans la cour des grands…
Il vous est sans doute arrivé, comme à moi, de lire, au détour d'un post, le sigle I.C.N. et de vous interroger sur ce que recouvraient ces abréviations. Cela m'interpellait d'autant plus que tous s'y référaient avec révérence. Notre ami commun, le Sieur Google, m'indiqua donc qu'il s'agissait de International Crassulaceae Network et je m'y précipitai, curieuse, intéressée mais désarmée devant tant de subtilité botanique.
Ce fut surtout le mot Crassulaceae qui me posa problème. J'appris donc qu'il s'agissait du nom d'une famille et qu'il devait commencer par une majuscule. Dans la foulée, il me fut révélé qu'une famille regroupait des genres ayant en commun des caractéristiques générales. Lesquelles ? Je l'ignore ! Et je vous avoue que depuis que je sais que nos plantounes changent parfois de noms de famille, j'ai décidé de ne pas concentrer mes efforts de mémorisation sur ce point. Peut-être qu'un jour, lorsque vous et moi aurons progressé, nous pencherons-nous là-dessus…
Mais je me permets un conseil. Courez vous aussi sur ce site ! C'est une mine... Finalement, vous constaterez que nous ne rencontrons que rarement le nom de famille. Ce qui nous intéresse surtout c'est le nom botanique dont nous avons déjà parlé… Et là, ô joie ! Facebook est notre allié !!! En quoi ? Mais tout simplement parce qu'il est impossible d'y écrire en italique !!! Car ailleurs, vous trouverez le nom du genre avec une majuscule, comme sur nos groupes, mais en italique… En italique aussi pour l'espèce mais avec une minuscule cette fois.
J'ai, après réflexion, ouvert cette parenthèse afin que vous ne soyez pas surpris en consultant un ouvrage de botanique ou en fréquentant un forum. Et maintenant, passons au concret !
Un peu de travaux pratiques… Examinons cette jolie rosette !
Je ne savais qu'une chose en l'adoptant : qu'elle était du genre Sempervivum.
Lorsque je veux donner son identification, je dis donc Sempervivum sp.
Cette abréviation de species signifie que j'ignore son nom d'espèce.
Cela est très courant dans ce genre mais cela arrive aussi avec d'autres genres…
J'ai ainsi dans mes rocailles de nombreux Echeveria sp.
Que nous dit ce petit galet ? Que ma petite protégée est du genre Crassula. Que son espèce est pubescens.
Que signifie ssp. (ou subsp.) rattrayi ? Tout simplement qu'il s'agit d'une sous-espèce, d'une variante qui se produit spontanément.
Comme vous avez pu déjà le constater, je suppose, bien d'autres pièges nous sont tendus par les botanistes. Ensemble, nous allons tenter de les déjouer. Pour le plaisir de pouvoir identifier correctement nos plantes. Une identification correcte est, en effet, le seul moyen de ne pas se retrouver avec la même plante en plusieurs exemplaires.
Elle permet aussi de connaître leurs besoins, leurs limites. Car, finalement, notre but n'est-il pas de sentir nos petites en bonne santé et heureuses avec nous ?
Et surtout, n'hésitez pas à intervenir au sein de nos groupes. Dites-moi quels sont les points que vous aimeriez que nous abordions ensemble.
L'interaction est essentielle. J'espère de tout coeur vous retrouver bientôt pour le prochain article.
Sylvia Burroni
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