Le déclic !
Souvenez-vous ! Fouillez dans votre mémoire ! Quel est l'élément déclencheur qui, un jour, vous a inoculé le virus des succulentes ? Une personne ? Une plante ? Moi, ce n'est pas lointain et c'est à jamais gravé dans ma mémoire… C'était l'été 2015. Une chaleur torride étouffait mon jardin. Une chape de plomb semblait peser sur lui. J'étais prévenue, notre commune manquait d'eau et il était donc hors de question d'envisager d'arroser.
Le coeur brisé, je voyais mes plantes m'échapper. Impuissante, je voyais mourir sous mes yeux de nombreuses méditerranéennes, pourtant choisies pour leur robustesse. Mes rosiers anciens, sélectionnés avec amour pour leur résistance à la chaleur, n'étaient plus qu'un faisceau de branches squelettiques.
Quelques mois auparavant, ma voisine, avec laquelle je parlais souvent jardinage, m'avait offert une plante. J'avais souvent vu, dans le village, ces espèces de petits choux, la plupart du temps dans des auges en pierre. Mais j'ignorais tout d'eux si ce n'est que tous, ici, l'appelaient « la mère de famille » pour insister sur son tempérament prolifique.
J'avais disposé les rosettes dans un pot assez large et, occupée à faire mes rondes, à tenter de sauver rosiers et méditerranéennes, je leur accordais peu d'intérêt, je l'avoue.
Et un jour où j'étais désespérée par le spectacle de désolation que m'offrait mon jardin, je l'ai vue !!!!!
C'était tout à la fois. La vie plus forte que la canicule qui s'éternisait. L'espoir que me donnaient ces nombreux bébés prêts à s'épanouir. Le charme fou de sa floraison.
Voilà, j'étais tombée en amour ! Je n'avais plus qu'une hâte ! Tout savoir d'elle et de ses pareilles afin de faire revivre mon jardin.
Et c'est ainsi, par ce modeste hybride de secunda que le virus des succulentes m'a atteinte.
Je regarde parfois une photo que j'avais prise cet été-là. Je la trouve particulièrement évocatrice de cette passion naissante. C'est perceptible : brouette en bois, angelot....
Désormais, tout serait fait pour mettre, à ma façon, ces plantes en valeur. Et le contraste, entre le sol desséché et l'exubérance de cette petite, parle plus qu'un long discours.
Vous comprendrez pourquoi, en ce qui me concerne, les succulentes ne sont pas de simples plantes. Elles sont symboles de vie.
Sylvia Burroni
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